Quand la conviction politique ne mène pas au succès politique

par Maurice Y. Michaud (il/lui)

Il y a des candidats pérennes, puis il y a John Turmel, montré ici. Il figure dans le Livre Guinness des records pour le plus grand nombre d’élections disputées et perdues mais, puisque PoliCan ne tient pas compte des élections municipales, il apparaît « seulement » 97 fois, s’opposant à 148 autres personnes avec un profil. En l’incluant, PoliCan recense 910 candidat·e·s pérennes, dont la définition est « une personne qui n’a jamais été élue et qui s’est présentée cinq fois ou plus au niveau fédéral ou provincial ».

• Comme 71 014 candidat·e·s ont été enregistré·e·s à ce jour, cela signifie que 1.28% sont considéré·e·s pérennes. De ces 910 pérennes, 157 (soit 17.25%) ont un profil complet.
   
• Ensuite, un sous-ensemble des pérennes serait les pérennes extrêmes — ces personnes s’ayant présentées dix fois ou plus sans succès. Selon cette définition, le nombre descend à seulement 120 (ou 0.17% des candidat·e·s), mais dont 59 (ou 49.17%) ont un profil complet.

Pas toutes les carrières politiques des candidat·e·s pérennes sont catastrophiques — juste ternes. Par exemple :

• Il y a ces 201 « succès éphémères » — ceuxes s’étant présenté·e·s cinq fois ou plus mais qui n’ont gagné qu’une seule fois. Représentant que 1.37% des parlementaires et 0.28% des candidat·e·s enregistré·e·s, elles sont près de deux fois plus nombreuses que les pérennes extrêmes.
   
• Et puis il y a les « décevant·e·s » — ceuxes dont le taux de réussite est inférieur à 30% — soit les 50 personnes qui se sont présenté·e·s sept fois ou plus mais n’ont gagné que deux fois, soit 0.34% des parlementaires et 0.07% des candidat·e·s.

Cependant, aussi limité que leur succès ait été, ils·elles sont quand même classé·e·s comme « Élu·e·s » plutôt que « Pérennes ».

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