L’encyclopédie électorale du Canada

Les chef·fe·s de l’opposition au Canada

par Maurice Y. Michaud (il/lui)

Dans un parlement de type Westminster, on appelle les député·e·s non élu·e·s au gouvernement les membres de la loyale opposition, leur loyauté allant au roi, au pays et aux citoyen·ne·s que lels repré­sentent. Avec l’alternance du pouvoir inhérente à ce style de gouvernement, les député·e·s du parti ayant le plus de sièges après le gouvernement sont souvent appelé·e·s le « gouvernement en attente ». Mais hélas, le mode de scrutin dominant au Canada a mené nombre de ceuxes-ci à être très sous-représenté·e·s au sein de leur assemblée et à devoir attendre très longtemps — supposant que lels y parviennent même un jour. Au fé­dé­ral, les libéraux ont gouverné pendant plus des deux tiers du XXe siècle, alors que certaines provinces, comme l’Alberta et l’Ontario, ont connu des dynasties politiques qui ont gouverné sans arrêt pendant plus de 30 à 40 ans.

En 1967, Robert Stanfield, le populaire premier ministre progressiste-conservateur de la Nouvelle-Écosse, a quitté son poste pour diriger les PC fédéraux. Il a démissionné en 1976 après avoir échoué trois fois à vaincre les libéraux, bien qu’il y soit passé très près en 1972 en les réduisant à une faible minorité. Alors que les hommages affluaient à son décès en 2003, nombreux étaient ceuxes qui le qualifièrent de « meilleur premier ministre que le Canada n’ait jamais eu ». L’aéroport international d’Halifax porte son nom.

À date, dans les 12 assemblées partisanes, 462 personnes ont été chef·fe·s de l’opposition officielle.
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Pub.:  2 nov 2022 18:40
Rev.:  1 sep 2025 13:09 (mais données présentées dynamiquement)